La récente réforme du cycle Ingénieur Civil a introduit en première et deuxième année, des enseignements d’entrepreneuriat qui n’existaient pas. Elle a également renforcé les options de troisième année, dont celle consacrée à l’Innovation & l’Entrepreneuriat. Les élèves disposent aujourd’hui à l’École d’une large palette de soutiens et de formations à l’entrepreneuriat.
L’entrepreneuriat à l’École des Mines peut rythmer tout le cursus d’un élève. La nouvelle pédagogie du cycle Ingénieur civil offre chaque année la possibilité de se former à l’entrepreneuriat :
Semaine Entrepreneuriat - mars 2022
L’objectif premier de la formation à l’entrepreneuriat n’est pas de donner naissance à des start-ups, même si l’École des Mines apporte son soutien total pendant leurs études ou juste après leur diplôme aux élèves qui souhaitent se lancer dans un projet de création d’entreprise. L’objectif de la formation à l’entrepreneuriat est d’apporter aux élèves les connaissances et les compétences entrepreneuriales qui leur seront de plus en plus nécessaires dans leur avenir professionnel, quel que soit le secteur ou la fonction qu’ils occuperont.
La structure du cycle IC permet donc à chaque élève d’acquérir progressivement des compétences :
- identifier et saisir des occasion d’innovation ou de création
- gérer l’incertitude
- communiquer,
- négocier,
- constituer une équipe
et de connaissances :
- marketing & innovation
- finance entrepreneuriale
- construction de business plan
- propriété intellectuelle
Il s’agit de doter les élèves d’une pensée, d’une méthode et de processus – basés sur des travaux scientifiques – qui leur permettent de comprendre et d’agir sur les problèmes qu’ils ou qu’elles vont rencontrer et de se préparer aux situations de collaboration/création de start-up dont ils seront, de près ou de loin, des acteurs. La formation doit les aider à prendre cette responsabilité qu’ont les ingénieurs de résoudre des problèmes très variés.
Au sein de l’École des Mines de Paris, les projets de création de start-up s’appuient moins sur un accompagnement vertical, à savoir un expert qui transmet des connaissances, mais sur une co-construction grâce à des séminaires avec des acteurs de l’écosystème entrepreneurial notamment venant du capital-risque et une logique de studio design dans l’espace entrepreneurial de l’École avec un accompagnement personnalisé de chaque projet de création.
Ces dix dernières années, une quarantaine d’entreprises ont été créées par des élèves-ingénieurs (pendant ou juste après leur diplôme ou après une première expérience professionnelle). Parmi les start-ups qui sont déjà des succès, on trouve :
Toutes celles et tous ceux qui durant leurs études à l’École souhaitent créer ou participer à la création d’entreprise trouveront à l’École un soutien, des enseignements, un espace où développer leur projet, l’accompagnement d’un professeur et de nombreux anciens élèves entrepreneurs, des bourses de la Fondation, de liens avec de nombreux incubateurs et financeurs, publics et privés.
Ce type de formation a une longue histoire : le premier cours d’entrepreneuriat a été donné à Harvard en 1947. Depuis le début du siècle, les formations à l’entrepreneuriat dans le monde académique ont connu une croissance exceptionnelle, et l’École des Mines n’est pas en reste.
Cette expansion s’est accompagnée et repose sur un fort développement de l’entrepreneuriat comme domaine de recherche.
C’est une définition large de l’entrepreneuriat qu’ont adopté la plupart des grandes institutions d’enseignement supérieur et de recherche à travers le monde. Elle ne se résume pas à la création de nouvelles entreprises, mais concerne plus largement la création de nouvelles activités, de nouveaux produits ou services, dans des contextes organisationnels variés. Cela peut se produire bien sûr dans des start-ups, mais aussi dans des firmes existantes, dans des organisations publiques, dans des entreprises à impact qui cherchent à résoudre des problèmes de société dans le domaine de l’environnement, de la santé, de l’éducation, etc.